L’EDM – Electrical Discharge Machining (l’électro-érosion ou l’usinage par étincelage) – est l’enlèvement successif de petits volumes de matière de la pièce usinée de haute précision en exploitant la capacité érosive des décharges électriques produites entre deux électrodes immergées dans un fluide d’usinage conducteur.
Ce système a été mis au point par Nicolas Mironov (1952), sur la base des travaux du couple Boris et Natalya Lazarenko (1943).
Les capacités d’usinage par électro-érosion au fil de Pennacchiotti utilisent ce principe où l’électrode est un fil connecté à un pôle et la pièce en matériau conducteur à usiner, connectée à l’autre pôle.
Pour compenser l’usure pendant l’usinage sur l’électrode, le fil est en déroulement continu entre deux guides. Le fil revêtu est en laiton ou en cuivre stratifié, avec un diamètre compris entre 0,07 mm et 0,33 mm, ce qui permet d’effectuer un usinage ultra-précis de composants miniatures.
L’ensemble mécanique de la machine est piloté par une commande numérique permettant à la table des déplacements du fil selon des formes programmées complexes suivant des axes X et Y, ainsi que les déplacements du guide fil supérieur suivant les axes U et V permettant l’usinage des formes inclinées ou en dépouille.
Pennacchiotti possède également des moyens d’enfonçage, dans lesquels une électrode de forme complémentaire à la forme à usiner s’enfonce dans la pièce. Cette technique qui utilise une gamme d’électrodes en matières telles que le laiton, le cuivre ou le carbure, permet d’usiner des « trous non débouchants » ou empreintes particulières.
Ces capacités sont mises en œuvre principalement sur des métaux durs ou trempés, ou des carbures.
Grâce à ces moyens spécifiques, Pennacchiotti usine des pièces délicates préalablement traitées ou non, évitant ainsi les déformations en supprimant des efforts de bridage puisque la pièce n’est jamais en contact avec l’outil.
